Plus d'engagement entre le Parlement européen et les autorités iraniennes 

 

En réponse aux sanctions imposées par l'Iran aux membres du Parlement européen, les délégations et les commissions du Parlement européen ne s'engageront plus avec les autorités iraniennes. La Présidente Metsola l'a annoncé lors de l'ouverture de la session plénière à Strasbourg.

© Union européenne | La Présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, prononce un discours devant l’Assemblée plénière à Strasbourg

La semaine passée, nous avons assisté à la condamnation à mort de manifestants arrêtés en Iran. Le Parlement européen s’oppose fermement à la peine capitale et à l’oppression violente en réaction aux manifestations légitimes. J’exhorte les autorités iraniennes à mettre immédiatement fin à ces pratiques.

Trois entités et 29 personnes ont été ajoutées à la liste des acteurs soumis à des mesures restrictives ou à des sanctions. Le Parlement salue cette mesure et encourage les États membres à maintenir la pression.

En réaction aux sanctions inacceptables imposées par l’Iran à certains membres de notre assemblée, j’annonce la suspension, jusqu’à nouvel ordre, des contacts directs entre les membres des délégations et commissions du Parlement européen et leurs homologues iraniens officiels. 

Nous ne tournerons pas le dos à ceux qui comptent sur nous depuis les rues iraniennes. Nous sommes à vos côtés. Nous resterons à vos côtés.