Dans son discours d'ouverture de la session plénière à Bruxelles, la Présidente du Parlement européen a souligné deux événements qui ont eu lieu le 9 novembre : la Nuit de cristal et la chute du mur de Berlin.
© Union européenne | Roberta Metsola, Présidente du Parlement européen, s’adresse au Parlement réuni en session plénière à Bruxelles
Le 9 novembre sera toujours une date chargée de sens pour l’Europe.
Il y a 84 ans, l’Europe vivait l’un des épisodes les plus sombres de son passé. Mais 51 ans plus tard jour pour jour, en 1989, nous avons connu l’un des plus beaux moments de notre histoire récente.
Cette semaine, je me suis rendue à Auschwitz-Birkenau. Là, un environnement paisible a été le théâtre des pires crimes de l’histoire de l’humanité.
84 ans se sont écoulés depuis la Nuit de cristal. Malgré des décennies d’efforts, nous n’en avons pas encore fait assez pour mettre un terme à la stigmatisation et à la discrimination. Nous n’en avons pas encore fait assez pour que tous les citoyens en Europe se sentent libres de vivre leur vie sans crainte. Je voudrais aujourd’hui réaffirmer notre engagement à agir contre la haine, à enseigner la tolérance et le respect, à combattre l’antisémitisme et à nous souvenir, toujours.
Notre Union européenne s’est caractérisée par la bravoure, le courage politique de femmes et d’hommes qui ont mis leurs divisions de côté et ont lutté pour l’unité et la liberté. C’est ce dont nous avons été témoins il y a 33 ans avec la chute du mur de Berlin, laquelle était synonyme d’espoir et de liberté. Elle a permis à 150 millions de personnes de vivre en démocratie et a fondamentalement contribué à la réconciliation et à l’unité de l’Europe.
Notre continent ne doit jamais plus être divisé. Dans notre Europe, nous vivons ensemble, unis. Il s’agit d’une Europe de paix, d’une Europe d’espoir, d’une Europe où nous faisons tomber les murs.