En ouvrant la session plénière à Strasbourg, la Présidente du Parlement européen a évoqué la situation en Iran, suite à la mort brutale de Mahsa Amini. Dans son discours, la Présidente Metsola a souhaité la bienvenue au Professeur Azedah Kian, et a déclaré que le Parlement européen est aux côtés des femmes d'Iran qui demandent un changement.
© Union européenne | La Présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, prononce un discours devant l’Assemblée plénière à Strasbourg
Chers collègues,
La situation en Iran reste préoccupante.
Le monde a entendu scander: «femmes»; «vie»; «liberté». Trois mots qui sont devenus le cri de ralliement de tous ceux qui défendent l’égalité, la dignité et la liberté en Iran.
La mort brutale de Mahsa Amini, âgée de 22 ans, a marqué une rupture.
Chers collègues, ce sont les filles de l’Iran qui, malgré les pressions toujours plus fortes qu’elles subissent, sont le fer de lance de ce mouvement pour le changement. Ce sont les femmes qui, avec l’appui de tant de courageux alliés et amis, sont le moteur du changement.
Nous accueillons aujourd’hui la professeure Azedah Kian. Professeure Kian, je voudrais vous dire, à vous et à toutes les femmes et les filles qui luttent pour leurs droits en Iran, que vous n’êtes pas seules; le Parlement européen se tient fièrement aux côtés de tous ceux qui réclament le changement. Nous sommes avec vous.
Mahsa Amini restera dans nos pensées, tout comme Hadis, Minoo, Ghazaleh, Hananeh, Hayedeh, Mahsa, Noka et tant d’autres. Pour les femmes, pour la vie, pour la liberté.