Alors que nous célébrons ce samedi la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, la Présidente du Parlement européen a ouvert la session plénière en déclarant que nous devons réaffirmer notre engagement à faire tout notre possible pour prévenir la violence à l'égard des femmes et des filles en Europe et au-delà.
Chers collègues,
La disparition de l’étudiante en génie biomédical, Giulia Cecchettin, âgée de 22 ans, a été signalée il y a neuf jours de cela. Samedi dernier, son corps sans vie a été découvert près du lac Barcis dans le nord-est de l’Italie.
Giulia Cecchettin, Ashling Murphy, Bernice Cassar, Paulina Dembska, et tant d’autres encore.
Elles figurent parmi les nombreuses femmes agressées et tuées en Europe juste parce qu’elles étaient des femmes. C’est effroyable! C’est odieux! Et c’est parfaitement inacceptable!
Permettez-moi d’insister: il est indispensable de disposer de cadres de protection dignes de ce nom, de condamner davantage ceux qui s’attaquent aux femmes, de mettre fin à la cécité institutionnelle qui subsiste face à ce fléau qui touche les femmes. Nous n’avons plus aucune excuse. Il est déjà trop tard.
Aucune parole de réconfort ne pourra jamais ramener une mère, une fille ou une sœur. Mais, pour ceux que les victimes laissent derrière elles, rendre justice et s’assurer que les coupables répondent de leurs actes est un progrès, aussi minime soit-il. Nous devons redoubler d’efforts en faveur de la cause des femmes.
À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, il importe de réaffirmer notre engagement à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir cette violence qui s’exerce contre les femmes et contre les filles en Europe et au-delà. Le Parlement européen débattra jeudi, dans cet hémicycle, des moyens d’action qu’il peut déployer pour répondre à ce fléau.