Alors que la Commission européenne a présenté le prochain budget à long terme, la Présidente Roberta Metsola a déclaré que le Parlement européen veillera à ce que chaque euro soit mis à profit et que chaque centime soit optimisé.
Notre monde a changé et notre budget à long terme doit changer aussi. Le statu quo ne peut pas répondre aux défis de demain, qui sont trop grands pour être relevés par des pays individuels seuls. Nos citoyens le savent : 8 Européens sur 10 nous disent qu'un nombre croissant de projets devront être financés ensemble, par l'UE plutôt que par des États membres individuels. Cela signifie investir dans ce qui compte pour apporter une réelle valeur ajoutée européenne : les technologies propres, la recherche de pointe, la sécurité alimentaire, l'innovation numérique. Cela signifie soutenir nos agriculteurs, nos étudiants, nos scientifiques et nos start-ups. Nous devons réaliser une Union qui commence dans les régions, près des citoyens ; qui commence dans les rues, et non dans les tableaux Excel. Le modèle proposé d'«un plan national par État membre» est la mauvaise voie. Il met de côté les personnes qui connaissent le mieux nos communautés et leurs besoins: nos autorités locales et régionales. Il s'agit de notre budget européen, et non d'un chèque en blanc pour les États membres. Nous devons réaliser une Union qui se tourne vers les générations futures. Elles ne peuvent pas être celles qui paient les anciennes dettes. Le Parlement européen est favorable à la proposition de réforme des ressources propres, qui répond à notre appel. Il est grand temps de livrer sur ce front, car la discipline fiscale n'est pas un choix, c'est notre responsabilité. Le Parlement veillera à ce chaque euro soit mis à profit et que chaque centime soit optimisé. Nous sommes prêts à travailler pour un budget futur dont l'Europe a besoin : équitable, flexible et à l'épreuve du temps.